Association des Éleveurs de Chevaux de Race Camargue

La selle Camargue ou selle camarguaise apparaît en France dès le XIIIème siècle. Elle est confortable et de belle présentation.

Cet équipement nécessite des heures de travail par le bourrelier, et fournit au cavalier la possibilité de s’installer sûrement et confortablement sur le dos de son cheval.

Elle repose sur un tapis feutré à carreaux blancs et bruns, appelé couverton.

À l’avant, se trouve le pommeau auquel s’accrochent les sacoches propres à contenir les menus objets indispensables au gardian (couteau, pince coupante, allumettes, etc.).

 

Les étrivières supportent deux étriers en fer ou en inox fermés en forme de cage à barreaux forgés de plusieurs dimensions selon la pointure du cavalier. Ces étriers ont l’avantage d’être fermés sur l’avant, ce qui permet au cavalier de pouvoir déchausser facilement en cas de nécessité.

 

À l’arrière, le troussequin, à hauteur presque égale à celle du pommeau, forme deux cornes (ou cinquième rêne) qui s’adaptent parfaitement aux hanches du cavalier.

 

Au troussequin s’attache la croupière qui empêche la selle de venir vers l’avant ou de tourner. Sous la croupière, derrière le troussequin, se trouve le coussinet (« porte chato ») qui protège le rein du cheval.

 

La sangle, en cuir de vache, est à attache double. Elle ne comporte pas de boucle du côté gauche mais des « courrejon », ou lanières de cuir mince, très souples et très résistantes, nouées sur elles-mêmes. Un surfaix passe sur le siège de la selle et ceinture complètement le cheval.

 

La bride, en cuir, se compose d’une têtière, d’un frontal, d’une sous-gorge, de deux montants et d’une muserole. Les boucles sont en laiton avec des passants en cuir.

 

Le mors Camargue est un mors de bride, équipé d’une gourmette et de deux branches qui reçoivent des anneaux à tourniquet. Il existe deux modèles, avec passage de langue droit ou brisé, à préférer selon la sensibilité de la bouche du cheval.

 

Le caveçon : sur les jeunes chevaux au dressage, le caveçon permet d’initier le cheval à être mené en rênes d’appuie et permet de ménager la sensibilité de sa bouche. Il est supporté par une têtière et entoure le chanfrein du cheval. C’est une chaîne de maillons articulés qui peut être enrobée d’un cuir mince et s’utilise avec deux rênes en crin ou en corde.

 

La martingale : elle se compose d’un anneau central d’où partent quatre branches. Le brin central passe sous le poitrail et prend les sangles Le brin supérieur se prend dans la muserole ou dans le caveçon, et celle du milieu entoure l’encolure du cheval. La martingale fait partie intégrante du harnachement Camargue.

 

Le seden est une corde tressée à l’aide de crin de juments. D’une dizaine de mètres et de couleurs différentes selon celles des crins utilisés, il sert à attacher la monture du gardian.

 

Les éperons Camargue (dits « à la chevalière ») sont en acier courts à petite molette étoilée. Ils sont fixés aux chaussures par une petite courroie de cuir.